La France, en tant que signataire de l’Accord de Paris, s’est engagée à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. En 2025, elle continue de jouer un rôle central dans les négociations internationales, tout en faisant face à des défis internes et externes majeurs.
1. Engagement international : leadership et initiatives multilatérales
La gauche, bien que réunie au sein du NFP au niveau national, fait face à des défis pour maintenir cette unité sur le terrain local. Des partis comme La France Insoumise (LFI), le Parti Socialiste (PS), les Écologistes, et Place publique tentent de coordonner leurs actions, mais des divergences persistent. Par exemple, EELV envisage de revoir sa doctrine d’investitures pour favoriser des alliances avec LFI sans froisser le PS, ce qui reflète les tensions internes au sein de la gauche .
Par ailleurs, la France a renforcé ses engagements financiers envers les pays en développement. En 2023, elle a fourni 7,2 milliards d’euros d’aide climatique, dont 2,8 milliards pour l’adaptation au changement climatique .
2. Diplomatie bilatérale : partenariats stratégiques
La France a intensifié ses relations bilatérales pour lutter contre le changement climatique. Avec le Brésil, elle a lancé un programme visant à lever 1 milliard d’euros pour la préservation de l’Amazonie, soulignant l’importance de la coopération internationale pour protéger les écosystèmes vitaux .
Le Monde.fr
En Asie, la France a renforcé ses liens avec la Chine, mettant l’accent sur la nécessité d’une action climatique concertée face aux défis mondiaux .
3. Défis internes : concilier transition énergétique et souveraineté
Sur le plan national, la France s’efforce de concilier ses objectifs climatiques avec ses besoins énergétiques. Le pays a récemment résolu un différend avec l’Allemagne concernant l’inclusion de l’énergie nucléaire dans les politiques climatiques de l’UE, reconnaissant son rôle dans la réduction des émissions de CO₂ .
Reuters
Cependant, des tensions subsistent, notamment avec l’Autriche, qui demeure opposée à l’énergie nucléaire, mettant en lumière les divergences au sein de l’UE sur les stratégies énergétiques .
4. Perspectives d'avenir : renforcer la coopération internationale
La France continue de promouvoir une diplomatie climatique fondée sur la coopération multilatérale et bilatérale. Elle plaide pour une réforme de l’architecture financière internationale afin de la rendre plus efficace et inclusive, facilitant ainsi le financement de la transition énergétique dans les pays en développement .
France Diplomacy
En outre, la France soutient l’intégration de la science et de l’innovation dans les politiques climatiques, encourageant le développement de solutions technologiques pour lutter contre le changement climatique.
